De plus en plus de gens s’intéressent au minimalisme et c’est une très bonne chose ! Car être minimaliste, c’est avant tout simplifier sa vie. C’est choisir de se délester du superflu pour vivre uniquement avec ce qui nous est essentiel. Notre société nous pousse à consommer toujours plus, au point de remplir nos maisons de choses dont nous n’avons pas vraiment besoin. Etre minimaliste, c’est arrêter de vouloir gagner de l’argent dans le seul but de pouvoir s’acheter de nouveaux objets. Adopter un mode de vie minimaliste, c’est choisir de moins consommer, vivre mieux avec moins de choses pour se concentrer sur ce qui compte vraiment pour nous.
Mais comment devient-on minimaliste ? Quelles sont les étapes à franchir pour transformer complètement sa façon de vivre et de consommer ? Comment adopter un nouveau mode de pensée et laisser tomber ses vieilles habitudes ? Quels sont les obstacles qui peuvent se présenter à nous et comment les dépasser ? Voyons ensemble les 9 étapes clés pour devenir minimaliste.
1. Devenir minimaliste commence par un état des lieux de sa vie actuelle
La plupart d’entre nous avons baigné depuis l’enfance dans la culture de la consommation. Et ce consumérisme sévit encore aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir le nombre de cadeaux que les enfants reçoivent pour Noël, pour leur anniversaire et pour tout autre évènement familial et traditionnel. C’est effarant ! Bien souvent, ils sont tellement gâtés qu’ils n’auraient pas assez d’une vie pour essayer tous leurs jouets. Les habitudes de consommation savent se fondre dans le paysage surtout quand on a baigné dedans depuis tout petit. Il est important de leur redonner l’importance qu’elles ont vraiment et de mesurer les conséquences qu’elles ont sur votre vie actuelle. Quel consommateur êtes-vous ? Quelle place ont les objets dans votre vie ? Toutes vos possessions vous sont-elles vraiment utiles ? Vous rendent-elles heureux ?
Personnellement, je suis née dans une famille appartenant à la classe moyenne. J’étais une petite fille plutôt gâtée qui recevait régulièrement des cadeaux, sans occasion particulière. Il suffisait d’une sortie au zoo ou dans un parc d’attraction, d’un voyage ou d’une simple ballade pour que je ramène immanquablement un petit souvenir sous la forme d’un ou plusieurs objets. C’était quasiment une tradition, un passage obligé. Je me sentais presque triste si je revenais sans rien. En grandissant, j’ai tout naturellement reproduit ce qu’on m’avait appris à la seule différence que c’est moi qui me faisais mes propres cadeaux !
2. On doit ensuite prendre conscience de son attachement aux objets qui est un frein à une vie simple
A force de recevoir des cadeaux tout le temps et de collectionner les objets en tous genres, notre cerveau développe une addiction. On devient alors dépendant des objets et on ne peut s’empêcher d’en acheter, encore et encore. Ils nous font du bien, nous rendent plus heureux. En plus, entre vous et moi, l’achat d’un objet est plutôt agréable. Quand vous ressentez le besoin d’acquérir une nouvelle paire de chaussures, vous l’imaginez d’abord, puis vous cherchez la paire idéale, celle qui va vous mettre en valeur, vous rendre plus beau, plus heureux. Une fois que vous l’avez trouvée, vous l’achetez et la ramenez chez vous. Cet objet précieux est à vous et à vous seul. Malheureusement, la promesse de bonheur accompagnant la possession d’un objet ne se réalise jamais. Vous souvenez-vous de la dernière fois où un objet a changé votre vie ?
Interrogez-vous sur le lien que vous avez avec vos objets. Etes-vous attaché à eux d’une manière particulière ? Quand l’un d’eux vous manque, votre monde est-il dépeuplé ?
J’ai moi-même rapidement développé une addiction aux objets. Ils sont devenus des doudous, des marques d’affection, d’amour, des amis et des compagnons de vie. Ils me faisaient du bien quand je n’avais pas le moral, apaisaient mes chagrins et venaient souvent combler un sentiment de solitude. Quand venait Noël, je faisais des listes longues comme le bras en espérant que ces nouveaux jouets allaient changer ma vie. Quand j’ai eu l’âge d’avoir mon propre argent, je me souviens que ma mère me conseillait de m’acheter « un petit quelque chose » pour me remonter le moral quand ça n’allait pas. En effet, quand on s’achète quelque chose de nouveau, on se détourne de sa vie et de ses problèmes pour se concentrer sur la nouveauté pendant quelques instants. Mais très rapidement, l’effet s’estompe et on retrouve sa vie et ses soucis.
3. Pour simplifier sa vie, il est nécessaire d’observer son intérieur avec attention
Au fur et à mesure des années, on commence à accumuler les objets. On s’entoure de plus en plus d’objets et comme on les garde tous, ils se multiplient ! Du coup, on achète de plus en plus d’armoires, de coffres, de cartons, pour tout stocker. Quand on a la chance de vivre dans une maison spacieuse, on peut avoir un grenier et une cave, et là c’est le pied ! On peut tout entasser là sans avoir tout son bazar sous ses yeux en permanence. Mais à chaque fois qu’on ouvre une armoire, un tiroir ou qu’on monte au grenier, on se dit « mais pourquoi j’ai tant de choses ! » Prenez le temps d’observer votre maison avec attention. N’hésitez pas à aller voir dans les armoires, dans les recoins, dans la cave et le grenier. Partout où vous accumulez des choses. Et constatez l’ampleur de la tâche.
En ce qui me concerne, j’ai toujours aimé les espaces rangés, et ce malgré mon addiction aux objets. C’est d’ailleurs ce qui m’a aidée à un moment donné. Je me suis rendue compte qu’il était difficile de concilier ordre et accumulation d’objets. En effet, quand je faisais du rangement dans ma chambre et dans mes placards, ils ne restaient jamais rangés très longtemps. Pourquoi ? Parce que dès que je cherchais quelque chose, je devais déranger d’autres choses et ça mettait le bazar. C’est à ce moment-là que je me suis dit que quelque chose clochait dans mon organisation et qu’il fallait changer certaines choses.
4. Lire des livres et des articles sur le minimalisme
Quand on se rend compte que notre intérieur est encombré, on ne sait pas forcément comment s’y prendre ni par où commencer pour mettre de l’ordre et faire du tri. On fait à sa sauce, comme on peut, mais les résultats ne sont pas forcément très probants. On peut essayer d’en parler autour de nous pour échanger, poser des questions et recueillir quelques conseils. Mais bien souvent, on peut se sentir assez isolé voire incompris par notre entourage. C’est souvent à ce moment là qu’on fait des recherches plus poussées et qu’on tombe sur des articles ou des livres qui parlent de minimalisme. Et là, c’est la libération, le soulagement. On constate que quelqu’un d’autre s’est déjà posé les questions qu’on se pose et les réponses sont à portée de main !
Personnellement, le livre qui a eu cet effet sur moi, c’est celui de Dominique Loreau « L’art de la simplicité » que j’ai découvert en 2011. Sa lecture m’a tout de suite fait beaucoup de bien et j’ai eu envie de faire comme elle car je ressentais son plaisir et son bien-être au travers des pages de son livre. Je me suis dit « moi aussi je veux vivre cela, moi aussi je veux me libérer des objets et des contraintes qu’ils amènent dans ma vie. Si Dominique Loreau l’a fait, je peux le faire aussi ! »
5. Pour devenir minimaliste, il faut aussi se poser les bonnes questions !
La lecture des différents articles et livres sur le minimalisme nous motive et nous donne envie de nous lancer à fond dans un grand tri. Avant de se jeter à l’eau la tête la première, on doit d’abord se poser les bonnes questions pour ne pas faire n’importe quoi et réussir à simplifier sa vie. Jeter pour jeter, ça ne sert à rien. Il est plus facile de fonctionner par pièce. Dans votre dressing, demandez-vous si vous avez trop de vêtements, trop de chaussures. Est-ce que vous portez réellement tout ce que vous possédez ? Y a-t-il des affaires qui prennent la poussière depuis plusieurs années et qui n’ont jamais vu la lumière du jour ? Faites la même chose avec les souvenirs que vous gardez de votre enfance. Est-ce utile de garder tous vos jouets d’enfants ? A quoi vous servent ces vieux cahiers d’école ? Les consultez-vous régulièrement ?
Ces questions qui peuvent vous paraître simples et logiques, peu de gens se les posent car ils sont tellement habitués à vivre avec beaucoup d’objets qu’ils ne les voient même plus !
Personnellement, j’ai commencé par les objets qu’il y avait dans le grenier de mes parents. C’était là que je gardais la majorité de mes souvenirs et que les cartons s’entassaient le plus, si bien qu’on ne pouvait presque plus circuler. J’ai passé en revue tous mes jouets, tous mes vieux vêtements, j’ai relu tous mes vieux cahiers d’école et je me suis interrogée sur la nécessité de les garder. Pourquoi je les gardais ? Est-ce que ça me faisait du bien ? Est-ce que j’en avais vraiment l’utilité ? Etc.
6. Ensuite vient le passage à l’action : désencombrer sa maison est indispensable pour devenir minimaliste
Après les questions essentielles vient le moment de passer à l’action pour désencombrer sa maison. On a généralement envie de tout virer pour être enfin libéré. Mais dans les faits, ce n’est pas toujours aussi facile. Entre l’attachement sentimental qu’on éprouve à l’égard de certains objets, la peur de se séparer d’un objet dont on pourrait avoir besoin un jour et la culpabilité liée au fait de se débarrasser de cadeaux qu’on nous a offerts, ce n’est pas toujours évident.
Commencez par des objets « faciles », ceux auxquels vous n’êtes que peu attachés. Quand vous vous serez entrainés avec ceux-là, les suivants seront plus faciles et ainsi de suite. N’oubliez pas que le tri, comme toute discipline sportive ou intellectuelle, demande de l’entraînement. On ne nait pas minimaliste, on le devient ! Cette étape peut vous prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois selon la quantité d’objets accumulés mais il ne faut rien lâcher !
En ce qui me concerne, j’ai commencé par mes jouets stockés dans le grenier. J’avais décidé de n’en garder que quelques uns et je m’étais fixé un nombre maximum. Je vous avoue que ça n’a pas été facile car à plusieurs reprises j’ai eu peur de regretter de me séparer de certains jouets qui me rappelaient des souvenirs d’enfance. Je me disais que je pourrais les transmettre à mes enfants plus tard. En réalité, ce sont des bonnes excuses que l’on se donne. Dans la réalité, les enfants veulent jouer avec des jouets de leur époque, ils n’apprécient pas forcément les vieux jouets. J’ai quand même pris certains jouets en photo pour avoir au moins un souvenir visuel – ça au moins ça ne prend pas de place !
Ce qui m’a aussi beaucoup aidé, c’est de me dire que j’allais les donner à une association et qu’ils iraient ensuite à des enfants qui en avaient plus besoin que moi. Ils étaient plus utiles à des enfants qui allaient jouer avec plutôt qu’à rester dans un carton et prendre la poussière. J’ai mis deux semaines à trier tous mes souvenirs stockés dans le grenier. Ensuite je suis passée à ma chambre.
7. Adopter un mode de vie minimaliste nécessite également de revoir ses habitudes de consommation
Et oui, pour qu’une maison reste désencombrée et épurée, il ne faut pas racheter des nouveaux objets toutes les semaines. Le but de désencombrer sa maison n’est pas de vider pour mieux remplir ! Si vous reremplissez sans cesse votre intérieur, il faudra recommencer le tri encore et encore et vous perdrez un temps précieux et une énergie folle. Si vous faites cela, vous n’êtes pas vraiment minimaliste. Il n’est pas forcément aisé d’emprunter le chemin de la déconsommation dans une société qui nous pousse sans cesse à consommer. C’est comme être au régime et vivre dans un magasin de friandises et de pâtisseries. Cela demande beaucoup d’efforts.
Le proverbe qui dit que « le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder » est faux. Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est de ne pas s’y exposer, tout simplement !
Si vous n’avez pas de chocolat dans vos placards, vous serez bien obligé de manger autre chose. Il n’y a aucun intérêt à tester sa volonté tous les jours car au bout d’un moment vous allez forcément perdre et craquer. Pour diminuer votre consommation, réduisez la fréquence des sorties dans les centres commerciaux, évitez la publicité à la télé et ne trainez plus sur les sites marchands sur internet.
Je me souviens qu’au début, j’avais beaucoup de mal à réduire mes achats. J’étais souvent tentée par les « bonnes affaires » des sites internet. Ma consommation concernait surtout les vêtements. Ce que j’ai fait pour diminuer fortement mes achats, c’est que j’ai arrêté de faire les magasins toutes les semaines – je n’y allais plus qu’une fois par mois – et j’ai beaucoup réduit mes visites sur les sites marchands.
8. Savoir gérer les rechutes est essentiel pour être minimaliste
La vie n’est pas un long fleuve tranquille et Rome ne s’est pas construite en une seule journée. La démarche du minimalisme est un chemin qui se construit sur le long terme car il est fait pour durer. Avoir une vie simple, c’est une course d’endurance, pas un sprint. Il y aura forcément des moments où vous allez craquer sur une paire de chaussures ou un objet de décoration dont vous n’avez pas besoin. Si vous choisissez de vous flageller à ce moment-là, vous allez vous sentir mal et vous allez craquer encore plus. N’oubliez pas que la plupart des gens achètent des objets en masse parce qu’ils se sentent mal dans leur peau, s’ennuient ou se sentent seuls.
Il m’est arrivé à moi aussi de rechuter (et ça m’arrive encore, même si c’est plus rare) et d’acheter pour acheter, sans réel besoin derrière. Dans ce cas-là, je notais sur un carnet pourquoi j’avais craqué : par ennui, par mal-être, par tristesse, etc. Grâce à cela, j’ai identifié un schéma qui se répétait à l’identique. J’achetais souvent des choses inutiles quand je me sentais mal dans ma peau, quand j’étais un peu triste. Le fait de savoir cela m’a permis de redoubler d’attention quand j’avais des baisses de moral et d’éviter par exemple de trainer sur des sites Internet de vêtements.
9. Profiter de son nouveau mode de vie minimaliste et le partager autour de soi
Une fois que vous aurez goûté au mode de vie minimaliste, vous ne pourrez plus vous en passer. En effet, le minimalisme peut s’étendre à tous les domaines de votre vie : travail, amis, activités, loisirs, famille, etc. Une fois que vous avez fait le tri dans votre maison, vous pouvez faire le tri dans vos activités, dans vos relations personnelles et professionnelles. Cela permet de se libérer du temps et de passer des moments de qualité avec les gens qu’on aime. Vous redécouvrez le plaisir de pratiquer des activités simples et vous n’êtes plus prisonnier des objets. Vous pouvez aussi éprouver le besoin de partager ce nouveau mode de vie minimaliste avec votre entourage. Et le meilleur moyen de faire découvrir à quelqu’un les bienfaits du minimalisme, c’est tout simplement de montrer l’exemple 🙂
Personnellement, commencer le minimalisme est l’une des meilleures décisions que j’ai prises dans ma vie. Je n’ai jamais regretté ma vie d’avant. je n’ai jamais eu envie de revenir en arrière. Je ne me sens plus attachée à mes possessions et du coup je me sens beaucoup plus libre dans ma vie. Le minimalisme est un beau chemin que je vous invite à découvrir à votre rythme. Un chemin qui permet non seulement de simplifier sa vie mais surtout de se concentrer sur ce qui est vraiment important pour vous dans votre vie.
Merci de partager cet article avec vos proches pour leur faire découvrir le mode de vie minimaliste !
Crédit photo : Allef Vinicius/Andrew Neel/Jessica Weiller/Gabriel Beaudry/Ben White/Jonathan Simcoe/Tim Wright/Freestocks.org/Jenn Evelyn-Ann
Coucou,
j’ai lu ton billet avec plaisir … et après avoir passé 1 heure à vider mon bureau perso de papiers que je garde, en pensant « qu’ils vont me servir » …
J’entasse et je jette. Et oui, j’y consacre trop de temps ou d’énergie !
J’achète aussi pour le plaisir immédiat que ça procure … comme un « shoot ».
Je me donne bonne conscience, en me disant que ça pourra servir plus tard … (une vraie débile !).
Alors, je m’applique à trier, jeter, vider … La route est encore longue, mais comme tu le soulignes, l’important est de persévérer. Merci pour ce billet de soutien et d’encouragement !
Bonne journée
PS : Ce week-end, je suis allée à une brocante (péché mignon) et … je n’ai rien acheté malgré mon intérêt pour plusieurs objets ou livres. J’ai pris le temps de réfléchir à l’utilité de ces achats potentiels, à la place potentiellement occupée… Au final, j’ai pris du plaisir à cet exercice et j’en ai ressenti de la fierté !!
Merci pour ton retour Morgane 🙂
C’est tout à fait humain de rechercher ce « shoot » de plaisir et ça peut mettre un peu de temps avant de pouvoir s’en détacher ! En tout cas, tu sembles être sur la bonne voie puisque tu as réussi à « résister » à l’appel de la brocante et de ses trésors. Félicitations !
A bientôt
Coucou Aurélie !
Cela fait maintenant un petit moment que j’ai envie de devenir minimaliste et que je lis des livres sur le sujet (surtout Dominique Loreau) mais à chaque fois je craque et j’achète des choses inutiles. Du coup, je passe mon temps à désencombrer ma maison et surtout à m’en vouloir d’avoir acheté tous ces objets inutiles. Après avoir lu ton article, je crois que ce qui me manque c’est la bienveillance envers moi-même. Mener une vie simple demande un certain temps et je crois qu’aujourd’hui je suis prête à accepter mes petites rechutes. Un grand merci à toi pour ce billet et ton blog qui me font beaucoup de bien 🙂
Hello Camille !
Merci pour ton commentaire qui me fait vraiment plaisir. Je pense que beaucoup de personnes peuvent se retrouver dans ton témoignage où tu dis craquer en achetant parfois des choses inutiles. Et c’est normal, ça nous arrive à tous 🙂 Adopter un mode de vie minimaliste est un chemin qui demande un certain temps et on apprend aussi de nos erreurs. Dans les moments de rechutes, la bienveillance envers soi-même est une clé fondamentale pour réussir à mener une vie simple. Il est très important d’être son meilleur ami et de se soutenir pour persévérer et continuer à avancer.
Au plaisir d’échanger très bientôt avec toi sur le blog !
L’état des lieux de sa vie est vraiment, pour ma part, ce qui a déclenché mon envie de m’intéresser au minimalisme. Il est important de se poser les bonnes questions à ce moment là : « Qu’est-ce qui est important pour moi ? », « De quoi ma vie est-elle remplit ? / Est-ce que j’ai envie de remplir ma vie de ces choses ? ». Et comme tu l’as dit, il est important de ne pas se comparer aux autres et d’être honnête avec soi-même. Il faut vraiment s’écouter et prendre le temps de se demander de quoi on a réellement besoin dans notre vie. Merci Aurélie pour cet article !
Bonjour Kevin 🙂
C’est vrai qu’on pense trop peu souvent à s’arrêter et à faire le point sur notre vie. Le minimalisme nous incite à requestionner le sens que l’on veut donner à notre existence. Etre minimaliste, c’est avant tout être à l’écoute de soi et c’est plutôt sain je trouve !
A bientôt !
Merci Aurélie pour ces très bons conseils. As tu des conseils pour le tri de la vaisselle, cuisine etc…?
J’ai des services à café en porcelaine que je trouve très beaux et de valeur, mais que je n’utilise pas, je n’arrive pas à me décider…Tes conseils sur les souvenirs d’enfance m’ont fait beaucoup de bien et m’aide aussi à prendre du recul pour faire du tri. Merci encore et bonne continuation, tu es très douée 🙂
Merci Leila pour ce gentil commentaire. En ce qui concerne la vaisselle, mais c’est pareil pour tous les objets, je te conseillerais de te séparer de ce que tu n’utilises pas. Après si certaines pièces ont une valeur sentimentale très forte, ne peux-tu pas en garder un nombre restreint et te séparer du reste ? Cela peut être un bon compromis 🙂
Bonne journée et à bientôt !
Mon premier livre à à aussi été celui de C Loreau. Depuis ,7ans je fais un vide grenier par ans, je suis passée de la maison à l appartement de 5 placards à 2. J ai réussi chaque année à ne 0lus m encombrer mais je vis avec quelqu un à l opposé de tout cela. Je ne peux le faire au avec mes choses personne lors. Je ne rêve que du minimum. Mais je suis avec quelqu un que j aime depuis 47 ans….fred
Devenir minimaliste est une démarche personnelle, qui doit venir de soi et non pas des autres. Tu as bien raison de montrer l’exemple, c’est la meilleure manière de convaincre les autres du bien fondé de nos actions !
A bientôt Fred 🙂
Bonjour Aurélie,
depuis qlqes mois j’ai commencé à adopter le minimalisme comme mode de vie, je suis débutante et je cherchais des articles qui vont m’aider à poursuivre et me mettre sur le bon chemin, puis j’ai trouvé ton article, je le trouve simple très proche de ma personnalité et et plein de ressources j’adore tout simplement merci beaucoup.
J’ai remarqué aussi que tu prenais le temps de lire les commentaires et répondre à chacun ce qui est pas facile je tiens à te féliciter.
Bonjour Fedy, je suis très heureuse que mon article te parle et t’aide à avancer sur le chemin du minimalisme ! Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire, qui plus est un commentaire si agréable à lire 😉
A bientôt !
Super article ! J’ai été initiée au minimalisme un peu malgré moi en déménageant très régulièrement. Ça m’a forcé à faire le tri et à m’intéresser à d’autres modes de consommation (seconde main, récup’, échange, don). C’est grâce à ça que j’ai commencé à aimer être minimaliste ! Je suis plus au moins passée par les mêmes étapes que tu décris mais pas forcément dans cet ordre là. Dans tous les cas, c’est un très bon article pour montrer la marche à suivre !
Merci 🙂
Oui chaque parcours est différent ! Merci Sophie 😉
En réflexion sur mon mode de vie depuis 2 ans, j’ai parcouru beaucoup de blogs, sites et livres sur le bien être, le minimalisme et surtout sur les façons de se recentrer sur soi-même.
Aujourd’hui, après un long travail sur mon moi intérieur, j’ai compris qui je suis.
Je serais très bientôt maman et je souhaite retrouver mon équilibre avant d’avoir celui de mon enfant en charge.
J’ai fait le travail un peu à l’envers mais après être partie de mes attentes, j’ai pu élargir à celles de mon couple, mes amis, ma famille et faire le tri dans mes relations. Du coup aujourd’hui le désencombrement de mon intérieur s’en trouve facilité car les relations sont épurées et simplifiées.
Mais dans les « coups de mou » ce sont des articles comme les vôtres qui me soutiennent et m’encouragent dans cette démarche. Merci à vous deux.
Tu as tout à fait raison de vouloir trouver ton équilibre et prendre soin de toi avant d’avoir à prendre soin de ton enfant. Et en effet, comme tu le soulignes le désencombrement matériel et le désencombrement relationnel sont intimement liés. Belle journée à toi !
Bonjour Aurélie. J’ai lu votre article, et je le trouve très intéressant ! J’ai beaucoup appris 🙂
Cependant, je pense que nous naissons minimalistes.
Les sourires et baisers de nos parents en plus des besoins vitaux, nous suffisent largement, même sans tous naitre sous la même étoile.
Votre blog est une très bonne source sur le minimalisme, que je prend plaisir à consulter.
Au plaisir de faire partie de votre communauté 🙂
Hello Vicky,
Je suis très contente que notre blog te plaise ! Sache que c’est réciproque 😉
Au plaisir d’échanger à nouveau avec toi !
Je continue a m interresser a vos articles. Je viens de faire mon dernier vide grenier, car je me fixe comme objectif de ne plus rien accumuler. Plus je tri mieux je me sens, mon mari commence peu a peu a me suivre….j ai aussi decide ne ne plus acheter de vetements jusqu a noel….c est un petit debut.
C’est souvent cet effet que le minimalisme a sur les gens : ils se sentent mieux et plus légers ! Bravo Frédérique et bonne continuation sur cette voie 😉
J’ai découvert un peu par hasard ton blog et ce billet. Il est juste extra. On est passé au minimalisme il y a deux ans, puisque nous sommes nomades et si j’avais lu ton article avant, cela m’aurait vachement aidé dans ce qui était à garder ou pas.
Je garde ton blog sous le coude pour le lire plus précisément quand j’aurais un peu plus de temps.
Merci Julie, c’est très gentil. En effet, le minimalisme doit être vraiment utile quand on bouge tout le temps ! A bientôt 😉
Salut Aurélie !
Merci pour cet article qui m’a appris pas mal de choses sur le sujet. J’essaie moi même d’appliquer le minimalisme dans ma vie que ce soit dans ma manière de consommer ou dans mes relations pour n’en garder et n’en tirer que le meilleur et ce qui m’apporte le plus de valeur.
Super ! Bravo Gaetan 😉
Un des moyens pour amorcer le virage de la surconsommation vers le minimalisme est de déménager souvent. Car à chaque déménagement (raison professionnelle), afin de ne pas trop dépenser en frais de déménagement, je trie, je vide, je donne, je jette. Par exemple, concernant les vêtements, tout ce que je n’ai pas porté pendant une année part à une oeuvre caritative.
Je couds, je répare, je customise mes « vieux » vêtements de manière à les porter le plus longtemps possible.
Même si je ne suis pas encore complètement « convertie », je progresse…
Bon courage à tous
Nathalie (60 ans)
Les déménagements sont en effet de très bonnes occasions de faire du tri 😉
Bonjour Aurelie,
Merci beaucoup pour cet article qui m’a beaucoup apporté.
Pour ma part, j’ai commencé m’intéresser au minimalisme dans une démarche de bien être psychologique.
J’ai récemment découvert le minimalisme digital, pratique visant à changer notre vision et notre utilisation des différentes technologies.
Encore merci 🙂
Merci Pierre ! Le minimalisme a en effet un énorme impact sur notre bien-être psychologique !
Je commencerai à vider mon grenier quand il fera beau, c’est vrai que je conserve tant de choses, en attendant je fais le tri dans mes armoires du living !!!
Ah les greniers … 😉
Bonjour
Je pense être minimaliste et pour ça des gens de mon entourage ne me comprenne pas toujours .
Ma copine me prend pour quelqu’un qui n’a pas de gout mais attention On s’aime .
Je suis issu de la campagne et d’une famille nombreuse ceci explique peut être beaucoup de choses .
Je suis Alexander Supertramp dans le film que je trouve formidable INTO the Wild .
Ce film décrit parfaitement le sens de la vie et de la société …toujours acheté encore plus …Pourquoi ?
C’est parfois compliqué d’être compris quand on est minimaliste. Mais on est tous différents et il est très important d’être soi au maximum et d’affirmer ses choix !
Coucou Aurélie,
En 2018, j’ai quitté mon duplex pour aller vivre dans un studio de 26 m2 au soleil. Bien évidemment, il a fallu me séparer de bon nombre d’objets et cela sans souffrance. C’était mon choix et je suis très heureuse de vivre avec le strict nécessaire et de profiter de la mer, du soleil et des jolis paysages. J’ai trouvé le vrai sens de ma vie.
Votre blog est clair et agréable à consulter, une très bonne aide pour qui cherche à devenir minimaliste.
Line
Merci Line 😉
Coucou Aurélie,
Merci de partager ton histoire comme tu le fais dans cet article. C’est vraiment inspirant ! Je t’ai découverte sur Youtube et depuis je dévore tous les articles du blog qui sont remplis de super conseils pour cheminer sereinement vers un mode de vie plus simple. Tu es vraiment ma blogueuse minimaliste préférée. Vraiment merci pour tout ce que tu partages !
Merci beaucoup Sabrina 😉
Bonjour
Merci pour votre blog, que je trouve très intéressant.
J’ai une remarque, vous dites « On ne nait pas minimaliste, on le devient ! »
Je pense que c’est justement le contraire….
On nait minimaliste et on devient accroc à la consommation.
Regardez nos aînés, ils consomment beaucoup moins que nous.
Je suis né dans une famille nombreuse et j’ai toujours été habitué à vivre sous mode minimaliste.
Je me suis toujours écarté des publicités, même si parfois on a du mal à y échapper et j’avoue avoir craqué plusieurs fois au cours de ma vie.
Régulièrement je fais du tri dans mes affaires et je n’hésite pas à jeter le superflu. Ceci m’aide à me recentrer sur l’essentiel.
Bonne journée
Pour moi le minimalisme nécessite une conscience des choses, c’est un choix libre et éclairé. Dans ce sens, on ne naît pas minimaliste puisqu’on ne choisit rien quand on naît (ni la société, ni la famille dans laquelle on grandit). Après, je comprends votre idée : le minimalisme est plus naturel que la consommation. Et là, je suis tout à fait d’accord 😉
Merci pour cet article. Je pense être à l’étape 8, je suis plutôt fière de moi. Mon gros point faible c’est les vêtements car j’adore les couleurs et les imprimés. Je suis allée faire un tour en ville hier et je me suis retrouvée entourée de belles boutiques avec de magnifiques vêtements d’été. C’est vrai que c’est dur de vivre dans la société de consommation quand on essaye de moins consommer ! Je me suis mise moi-même dans le gueule du loup mais je n’ai rien acheté.
En tant que minimaliste aguerrie, le seul conseil que je puisse te donner Delphine c’est d’éviter au maximum la tentation. Tu verras, c’est très efficace 😉
Bonjour
J’ai trouvé votre article très intéressant. Merci.
C’est un grand changement dans la vie mais quel soulagement !
Des petites habitudes également permettent de garder le cap : je me tiens au + 1 – 1. Un objet rentre un autre sort. Très méthodique et cela me permet de ne pas encombrer mon espace intellectuel et émotionnellement je n’ai pas de regret d’acheter un objet.
Belle journée à vous.
Merci Marie ! Oui quand on est minimaliste, on a l’esprit bien plus léger 😉
Bonjour,
J’adore le minimalisme pour sa simplicité, pour le bonheur que ça apporte. De se détacher de l’inutile et se rapprocher de l’utile. JE n’ai pas eu trop de difficulté pour certaines choses car je ne suis pas une personne matérialiste et dès plus jeune age j’ai toujours partagé tout. Et relire des articles comme le votre ça rappelle pourquoi on fait. et ça permet de s’améliorer sur certains points. Merci beaucoup.
Mais je n’arrive pas être à 100, car certain moment minimaliste ne s’accorde pas avec mon mode de vie.
3 choses dont j’ai du mal. Si vous avez des conseils je suis preneuses.
1) Par exemple, j’adore accueillir avoir des amis et de la famille mais ça nécessite d’avoir des affaires en trop que nous n’avons pas besoin dans notre quotidien (draps, couettes, assiettes, verres). J’ai pensé prendre des affaires jetables mais j’essaie de diminuer mes déchets donc je ne peux pas.
2)Les livres. je n’arrive pas à me détacher de certains livres car ces sont des livres qui m’ont marqués. le reste je donne ou je revends sans difficulté.
3)Et aussi mes affaires de DIY. j’en ai pas bcp (5 tiroirs) mais pour un minimaliste c’est beaucoup. mais ça me permet de réparer, ou préparer des surprises fait maison. donc je peux recycler certains déchets ou chute de tissus. Je prends plaisir à le faire de plus je recycle donc j’ai du mal à m’en séparer.
Bonne continuation.
Bonjour Aurélie,
Cet article cadre vraiment avec nos valeurs. Il y a tellement de bon sens. Ce simplifier la vie pour pouvoir profiter de l’essentiel. C’est aussi notre mission.
Merci,
excellente journée,
Une très belle mission ! Merci beaucoup 😉
Bonjour Aurélie,
Effectivement on ne naît pas minimaliste, on le devient !
Un pas après l’autre…
Les étapes se suivent mais ne se ressemblent pas forcément.
Personnellement je n’ai pas eu beaucoup de mal à désencombrer l’intérieur de la maison.
Ça, ça allait encore à peu près. J’avais eu quelques difficultés avec les livres mais j’ai fini par me débarrasser de plus de 75% d’entre eux. Je n’ai gardé que mes préférés et mes livres de références.
Cependant je me retrouve désormais avec une dernière étape qui n’est pas des moindres pour moi.
Le garage. Mon atelier…
Cela fait un bon moment maintenant que je n’ai plus le temps de m’y approcher.
J’ai changé de vie et de priorités, il faut donc que j’aille faire le tri dans cette dernière pièce.
Je trouve intéressant que tu parles du détachement à avoir avec les biens matériels.
C’est vraiment ce que je cherche à atteindre : le détachement.
Ce que je retiens de cette démarche c’est une meilleure connaissance de soi, avec ses difficultés et ses joies.
Votre travail à toi et Youri m’a aidé à avancer dans cette démarche et je vous en remercie.
Au plaisir d’une prochaine lecture.
Bonjour Mylène,
C’est vrai qu’on est plus attaché à certains objets qu’à d’autres. Et souvent, ce ne sont pas les objets en soi auxquels on est attaché mais à tout ce qu’ils représentent : une image de nous qu’on a du mal à lâcher, un vieux rêve auquel on n’arrive pas à renoncer, une période de notre vie à laquelle on ne veut pas dire au revoir. En réalité, le tri demande un vrai travail de deuil et cela prend parfois du temps. Mais une fois qu’on arrive à passer cette étape, un nouveau chapitre de notre vie s’ouvre et on est prêt à prendre notre plume pour écrire une nouvelle page. C’est merveilleux !
A bientôt 😉
« le meilleur moyen de ne pas acheter, c’est de ne pas regarder ! » Ta mère avait tout à fait raison. Il n’y a rien de plus efficace que d’éviter la tentation pour ne pas être tenté 😉
Excellent article Merci Aurélie.
Je souhaites grandement réduire tout ce que j’ai pour moi (je n’ai pas encore le courage de passer à un total minimalisme).
Je trouves mon appartement très très chargé.
Personnellement cela ne me pose pas de probleme de supprimer tout un tas d’objet mais concernant ma femme c’est un réel combat (que je n’ai pas tout le temps envie de mener) pour lui en faire prendre conscience. Elle garde tout, en masse.
Aurais tu quelques conseils à me prodiguer ?
Merci d’avance pour ta réponse.
Hello Franck,
Merci pour ton commentaire. Concernant ta femme, le mieux à faire c’est de continuer à lui montrer l’exemple en faisait du tri dans tes propres affaires. Montrer l’exemple est en effet le seul moyen de convaincre, on ne peut pas forcer les autres à faire quoique ce soit. Parle-lui des bienfaits du minimalisme et surtout, incarne-les en étant heureux. Tu peux aussi rester disponible pour elle et l’aider dans son tri si elle te le demande.
A bientôt !
Merci pour tous ces conseils pour devenir minimaliste !
Bonjour Aurélie,
Tout comme toi, j’aime les espaces rangés.
Mais je vis depuis longtemps dans une grande maison avec cave et grenier, et je ne suis pas seule à l’habiter.
Les enfants ont quitté le nid, en laissant beaucoup de leurs affaires, et mon mari adore acheter et accumuler.
Bref à 60 ans, on peut imaginer où j’en suis : en deux mots J’ÉTOUFFE !!
Depuis l’enfance, sans savoir le nommer, j’ai toujours eu un besoin de minimalisme.
J’ai souvenir d’avoir passé de longs moments à imaginer minutieusement l’essentiel dont j’aurais aimé être entourée.
Habitant chez mes parents, j’aurais pu ne pas me sentir concernée.
Pourtant, je rêvais de très peu de vêtements, mais me convenant parfaitement, idem pour les fournitures scolaires, etc.
Dans ma vie adulte, j’ai passé des heures à ranger et organiser. Avec des enfants et un époux consumériste, j’y consacrais un temps fou, et pourtant c’était très loin d’être parfait.
Mon entourage avait vite fait de tout remettre sens dessus-dessous !
Il résultait en moi un sentiment d’impuissance, presque de désespoir, car j’avais l’impression de courir sans avancer, de vivre dans un monde inadapté à mon esprit trop perfectionniste.
Je souffre d’un autre travers, celui de l’anti-gaspillage, avec pour conséquence l’incapacité de jeter quoi que ce soit.
Rien de mieux que pouvoir donner ses affaires en trop à quelqu’un qui en a besoin et qui apprécie.
Mais à notre époque d’abondance, ce n’est pas facile, même la Croix Rouge a refusé des vêtements que j’apportais, me disant qu’ils n’étaient plus à la mode…
Ces dernières années, je pense avoir fait un pas en avant, j’arrive très souvent à me retenir d’acheter des choses qui me plaisent lorsque je n’en ai pas besoin, c’est peu mais mieux que rien.
Suite à la lecture de ton article, je vais commencer à faire le tri dans mon armoire où s’entassent tout ce que j’ai acheté depuis des dizaines d’années, et qui n’en sort quasiment jamais.
Merci pour ton partage 🙂
Bonjour,
J’ai un blocage je crois concernant les vêtements, j’ai vécu un événement qui m’a fait prendre du poids (beaucoup de poids) je met plusieurs choses en place pour perdre tout ces kilos et je garde donc les vêtements devenus petit pour ne pas avoir à les racheter quand j’arriverai à les remettre.
Je suis passer par plusieurs poids, j’ai donc plusieurs taille de vêtements qui se sont accumulés j’ai au moins 4 valides pleine ne vêtement qui ne sont plus à ma taille , j’ai beaucoup de mal à les enlever. Récemment je le suis dit que c’est peut être en enlèvement tout ces vêtements que j’arriverai enfin à perdre ce poids.
Avez vous un conseil , ou quelqu’un a t il déjà vécu ce genre de chose et comment faire pour régler tout ça ?
Merci d’avance
Bonjour,
je pense que c’est beaucoup plus simple quand on a les moyens de remplacer ce dont on se sépare, qu’on n’a pas mis des années à pouvoir l’acquérir, qu’on peut passer à une étape suivante ou qu’on est prêt à renoncer à ce qu’on n’a pas encore pu réaliser ou qu’on n’a pas le temps de faire. Ainsi j’y suis depuis presque 10 ans car ce n’est pas simple de déménager tout un appart, vider toute une vie même si elle n’est pas encore très longue.
Sans oublier les nombreux pièges de la seconde main pas chère qui permet de se payer ce qu’on n’a jamais eu, le temps de réaliser que ça ne convient pas forcément car trop encombrant ou trop vieux et qu’un l’équivalent récent moins encombrant fait aussi bien il faut du temps. Bref moins on doit bricoler sa vie plus c’est facile. Compliqué aussi quand on a la fibre plasticienne et recup mais qu’on n’a jamais eu assez de place pour pratiquer, c’est renoncer à plus que des objets mais aussi renoncer à son art.
Perso je traque sans relâche tout ce dont je peux vouloir me détacher, au point d’en oublier de faire, c’est ce qui est sans doute le plus important et permet de repérer ce qu’on utilise (si on ne prend pas en compte ce qu’on n’ose pas utiliser de peur de l’abimer ou parce qu’on ne se sent pas légitime, il faut faire sauter les conditionnements de privation et la peur de manquer, c’est long et difficile). Le truc de Marie Kondo : l’objet qui met en joie me semble excellent, ça marche pour moi. Ensuite, utile, bonne qualité ou non et remplaçable ou pas. J’imagine aussi l’appart de mes rêves depuis gamine et si je l’y vois encore je garde.
MAIS quand on arrive à surmonter tout ça, quel soulagement ! L’espace c’est la vie, et on réfléchit mieux, moins de perte de temps et d’énergie aussi, liberté de l’esclavage de tous ces objets. Après, quand c’est le fatras et l’usine à gaz de quelqu’un d’autre ça se complique. L’idéal pour les familles, c’est chacun sa chambre avec ses affaires et les parties communes libres et reposantes comme un nuage 😀